Son premier objectif : déclencher des émotions. Totalement autodidacte, Leberloa ressemble à sa peinture, spontané, énergique, vivant. L’artiste Hervé Di Rosa dira de lui que c’est un « fou furieux » qui déborde de vie. Et chaque toile s’en ressent.
L’artiste a développé avec le temps son propre langage. Les yeux de ses sujets, toujours grands et ronds représentent le miroir de l’âme ; les mains sont souvent présentes, elles accueillent, serrent, partagent, embrassent. Il en résulte des personnages un peu tribaux, joyeux, aux couleurs denses et chatoyantes.
L’artiste nous parle d’une figuration libératrice où l’action de peindre peut parfois prévaloir sur le résultat. Et lorsque nous nous retrouvons face à une toile de Leberloa, nous pouvons ressentir toute la vigueur et les énergies propulsées. C’est une transmission d’émotions et de passion.
« Je crains que le XXI siècle ne soit que du pathos ou du bling-bling. Heureusement qu’il y a encore l’art brut. »
