Nicolas Clézio

Vendue

2300 

Né en 1977

« J’essaie de montrer au travers de mes toiles que ce qui est considéré par beaucoup comme une pollution visuelle, peut en réalité présenter un réel intérêt esthétique. »

Nicolas Clézio fait partie de ces virtuoses de la technique. Elle est tellement parfaite qu’elle en devient parfois déroutante. Certains artistes comme Dali par exemple, l’utilisait pour nous plonger dans un univers fantaisiste et surréaliste. Clézio, lui, a décidé de la mettre au service de quelque chose de bien réel : le tag vandal, le graffiti et la culture hip-hop. Il met en lumière, révèle la beauté de ce que les gens trouvaient moche dans les années 60. Ses toiles sont de vraies confrontations : la représentation dans les règles de l’art de morceaux de rue délabrés et graffés. Il parvient à réunir deux univers diamétralement opposés : la peinture classique et le graff.

Totalement autodidacte, Nicolas Clézio s’est lancé dans la peinture sur le tard. Initié par son père dans son enfance, il est admiratif mais désireux de trouver dans un premier temps un « vrai travail ». Sa passion le rattrape en 2012. Pendant quatre ans, il ne peint que pour lui-même, travaillant d’arrache-pied pour faire progresser sa technique. En 2016, il expose pour la première fois. Il a 39 ans.

L’esthétisme à son paroxysme demande de la patience. Clézio met en effet plusieurs mois à peindre une toile. Il en réalise une petite dizaine par an. L’attente est proportionnelle à son perfectionnisme et le plaisir aussi !