Artiste féministe dans l’âme, Chrystel tombe un jour sur de vieux fers à repasser : « j’ai tout de suite vu le potentiel de cet objet obsolète et genré ».
Ses œuvres, esthétiques dans leur réalisation et choquantes par les propos dénoncés, mettent en lumière la puissance des femmes et leur rendent hommage à travers la misogynie qu’elles subissent et traversent depuis des siècles.
Sur des vieux fers à repasser du 19ème siècle, on découvre d’abord des portraits féminins, posant fièrement, telles des icones byzantines sur fond doré. Juste en dessous, les propos misogynes et accablants d’un homme lettré… et encore dessous, le nom de la femme représentée avec ce qu’elle a accompli. La citation masculine est alors renversée, déconstruite et ridiculisée. La femme, glorifiée, devient un symbole de courage, une icône, un modèle à suivre.
Dans cette première série intitulée « Les Bêtises », Chrystel rend hommage à ce qu’elle appelle « son bataillon de femmes inspirantes ». Un véritable dialogue s’installe entre l’objet, la photographie et la citation.
Notifications
