Né en 1984
La douceur de la lumière est peut-être ce que l’on remarque en premier dans un tableau d’Antonio Barahona. Elle révèle délicatement l’architecture et la nature d’un lieu où le temps semble s’être arrêté.
Souvent, nous observons une cour intérieure au cœur d’un petit village andalou, un coin de tranquillité loin de l’agitation urbaine. Les plantes sont les principales protagonistes de la scène. Parfois, elles se laissent voler la vedette par un personnage : une ou plusieurs « abuelitas » s’adonnent à la lecture, la cuisine ou la conversation, un enfant fait ses devoirs, un aïeul se repose sur une chaise à bascule. On peut ressentir une certaine nostalgie en regardant les peintures d’Antonio car elles dépeignent la douceur de vivre oubliée des petits villages. Le patio est un lieu étroitement lié aux souvenirs d’enfance de l’artiste. Modeste en soi, il possède une fonction sociale forte et traverse les siècles dans l’architecture andalouse. Antonio le met en lumière et lui rend ses lettres de noblesse.
Chaque tableau présente un esthétisme incontestable. Les couleurs sont douces et vibrantes à la fois. Le clair-obscur, parfaitement bien maîtrisé, n’a aucune intention d’effet dramatique. Il est délicatement gradué et se met au service d’une lumière naturelle et zénithale. On apprécie sa technique de la peinture à l’huile sur bois. Là aussi, le procédé s’inscrit dans une tradition de l’Histoire de l’Art et nous relie au passé.
Antonio Barahona est né et vit à Séville au sud de l’Espagne. A 19 ans, il entre à la Faculté des Beaux-Arts Santa Isabel de Hongrie à Séville. Il étudie également pendant son cursus à l’école des Beaux-Arts de Pérouse en Italie.
Diplômé, il poursuit sa formation dans différentes écoles d’art notamment la Fondation Antonio Gala à Cordoue. Sa peinture a déjà été récompensée par de nombreux prix et représentée dans différents pays notamment en Norvège, aux Pays-Bas, en Angleterre, en Espagne et en Chine. Il fait partie intégrante de la nouvelle scène de peinture figurative espagnole et est déjà exposé dans plusieurs musées et fondations (Fondation Antonio Gala, Musée Casa Ibánez, Fondation AXA, entre autres).
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